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Lectura 42 |
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RÉVISION |
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I. — Les tournures réfléchies |
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a) La conjugaison réfléchie s'adapte au
modèle suivant à tous les temps personnels du verbe :
me lavo. je me lave.
te lavas. tu te laves.
se lava. il se lave.
nos lavamos. nous nous lavons.
os laváis. vous vous lavez.
se lavan. ils se lavent
Mais à l'infinitif, au gérondif et à l'impératif, les pronoms réfléchis
se placent après le verbe (cf. leç. 28, § 3) :
lavarse, se laver; lavándose, en se lavant; lávate,
lave-toi; lávese Vd., lavez-vous.
au lieu de :
lavémosnos lavons-nous on dit : lavémonos,
cubrámosnos couvrons-nous cubrámonos,
cubridos couvrez-vous cubrios.
lavados lavez-vo us laváos.
N'oubliez pas que le réfléchi qui correspond à Vd., est se
:
usted se equivoca... vous vous trompez (sing.).
ustedes se equivocan... vous vous trompez (plur.).
siéntese usted... asseyez-vous.
¿Quiere usted sentarse? voulez-vous vous asseoir?
N'oubliez pas non plus que les réfléchis se conjuguent toujours avec
l'auxiliaire haber, aux temps composés :
Me he lavado, je me suis lavé. Se ha ofendido, il s9est
offensé. Se había equivocado, il s'était trompé. |
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b) Quelques verbes espagnols présentent
la particularité de pouvoir se conjuguer, soit sous la forme simple,
soit sous la forme réfléchie. Mais ordinairement cette dernière forme
fait apparaître le verbe sous un aspect plus actif.
Estar quieto, être tranquille; estarse quieto, se tenir
tranquille.
Quedar, rester (= être laissé) ; quedarse, rester
volontairement.
Quedó solo, il resta seul; yo me quedo aquí, je ne bouge
pas d'ici.
Callar (se taire, n'avoir rien à dire) ; callarse, ne pas
vouloir parler.
Guardar, garder, conserver; guardarse, garder pour soi, ne
pas rendre.
Subir, monter, aller en montant; Quiere , monter sur
quelque chose.
El camino sube, la route monte; me subí al árbol, je
montai sur l'arbre.
De même au lieu de entrar, bajar (descendre), salir
(sortir), l'emploi de entrarse, bajarse, salirse, implique que
l'on entre, on descend et on sort, par un effet de la volonté, grâce à
un effort ou malgré des obstacles.
Au lieu de morir, il est mieux d'employer morirse si l'on
énonce la cause de la mort : me muero de sed, je meurs de soif.
Se murió de privaciones, il mourut de privations. |
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c) Avec les verbes qui ont comme
complément soit une partie du corps humain, soit un effet d'habillement
ou d'équipement, l'espagnol emploie les pronoms réfléchis en
substitution des possessifs qui accompagnent ces compléments.
En d'autres termes il dit, comme dans le Midi de la France : il se met
le veston, je m'enlève le chapeau : se pone la chaqueta; me quito el
sombrero.
Boutonne ton gilet (boutonne-toi le gilet), abróchate el chaleco.
Il mit ses pieds dans l'eau (il se mit les pieds dans l'eau) ; se
puso los pies en el agua. |
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d) Avec les verbes qui signifient manger, boire,
absorber, etc., on emploie les prônons réfléchis si le complément
est déterminé en quantité.
J'ai mangé tout un poulet. Me comí todo un pollo,
Ils burent cinq bouteilles de cognac. Se bebieron cinco botellas
de coñac.
Il avala la purge. Se tragó la purga...
Si le complément n'est pas déterminé on emploie le verbe seul.
Je ne bois que de l'eau. No bebo más que agua.
Nous mangeons peu. Comemos poco. |
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IL — Traduction de on
a) On est traduit par la 3e personne du pluriel dans les
expressions toutes faites : dicen, on dit; cuentan, on
raconte; anuncian, on annonce, etc., lorsqu'on peut déduire du
contexte que le sujet est vraiment une collectivité, et lorsqu'il s'agit
d'un fait isolé, accidentel.
On le nomma député. Le nombraron diputado.
On l'accueillit par des coups de sifflet Le acogieron con
silbidos.
b) La façon la plus courante de traduire on est de donner à
la phrase la tournure réfléchie.
On fauche le blé (= le blé se fauche) , Se siega el trigo.
On fait le pain avec (= le pain se fait), Se hace el pan con-..
On vida les bouteilles (= les bouteilles se vidèrent). Se
vaciaron las botellas.
Remarquez qu'en employant cette tournure, le complément devient
sujet et réclame par conséquent s'il y a lieu (comme dans ce dernier
exemple) le verbe au pluriel.
Néanmoins si le complément est exprimé sous la forme d'un pronom, le
verbe reste toujours au singulier, comme si se était réellement un
équivalent de on.
Une fois vides (les bouteilles), on les mit dans un coin. Una vez
vacías, se las puso en un rincón.
On les laissa là jusqu'au lendemain. Se las dejó allí hasta el día
siguiente.
c) La traduction de on par se est évidemment impossible si
le verbe est déjà réfléchi (on se promené, on se trompe, on se couvre,
etc.).
On a recours alors au pronom uno :
On se croirait à Paris... Uno se creería en Paris...
On se couvre davantage en hiver. Uno se abriga más en invierno.
On se prépare la veille... Uno se prepara el día antes...
Quand on se trompe... Cuando uno se equivoca... |
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III. — Suppression de la négation no
Lorsque l'un des mots négatifs : nada, rien; nadie,
personne; ninguno, aucun; nunca, jamais; tampoco,
non plus; en mi vida, jamais de la vie;
est placé avant le verbe, il faut supprimer la négation no
Je ne sais rien. nada se (ou bien : no sé nada).
Personne n'est venu. nadie ha venido (ou bien : no ha venido
nadie).
Tu ne sauras jamais... nunca sabrás (ou bien: no sabrás nunca)...
Je ne l'ai vu de ma vie. en mi vida lo vi (ou: no lo vi en mi
vida).
On ne traduit pas non plus la particule française ne qui se
trouve placée après le verbe craindre (ou autres verbes de sens
analogue) et après des comparatifs.
J'ai peur qu'il n'arrive trop tard. Tengo miedo que llegue
demasiado tarde.
Avant que tu ne partes... Antes de que te vayas...
Il est meilleur que je ne pensais. Es mejor de lo que pensaba. |
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LA PEREZA
La pereza fué el primer estado del hombre, y en la nostalgia que
sentimos del Paraíso late fundamental y preferentemente la nostalgia de
la pereza. En los tiempos en que el sol era más grande y más intenso su
calor, y un verano ininterrumpido abrigaba la tierra, no era precisa la
lucha por la vida. Puede decirse : en el principio fué la Pereza. Pero
las condiciones del mundo cambiaron. El ángel de la espada flamígera
coloca a Adán y Eva en el umbral de una existencia áspera y difícil en
que todo ha de ser obtenido mediante el trabajo y el dolor : los frutos
de la tierra, la propiedad, el conocimiento, el traje que nos defiende
del frío y la blandura del lecho donde reposamos nuestra fatiga. Dura
ley a la que habíamos de someternos o morir. Mas el hombre no ha
renunciado nunca a la reconquista del Paraíso; la dulce añoranza de su
ociosidad nos fué transmitida por nuestros primeros padres, generación
por generación, inextinta e imperiosa como la mácula del pecado
original. Trabajábamos para rehacer el Paraíso. Nuestra obra comienza en
el hacha de sílex y ha llegado al avión y a las matemáticas
einsteinianas.
Hemos sorprendido el secreto de muchas leyes naturales; nuestra
actividad se acrecentaba de año en año : volábamos entre los cirrus y
corríamos sobre las amplias carreteras. Nadie se fijaba sin embargo en
la trayectoria que marcaba esa terrible y asombrosa labor de la
Humanidad. Ignorábamos que todo aquello no era más que un esfuerza
titánico por recobrar la perezosa actitud paradisíaca. íbamos de la
pereza a la pereza al través de las ciencias. En los rascacielos un
ascensor nos evitaba la fatiga de subir; cómodos muebles nos recibían;
oíamos la voz de un amigo lejano sin tener que movernos de nuestra
habitación; brotaban el fuego y la luz sólo con hacer girar une
llavecita; las máquinas reemplazaban el hombre en numerosas faenas, y en
esas mismas carreras vertiginosas por el aire o por el suelo no se
agitaban nuestros pies : bastaba mover unas palancas. La civilización,
toda la civilización, no es más que una amplia curva que comienza en la
pereza del hombre primitivo y va a parar en la pereza de los hombres
venideros. La Humanidad trabajaba por horror al trabajo, por un afán
tenaz y esperanzado de redimirse de él.
Fernández Flórez : Las 7 columnas. |