Языки :: Испанский
Аудио
 
El camino sube
   

271 Español
  Lectura 42
  RÉVISION
   
  I. — Les tournures réfléchies
 

a) La conjugaison réfléchie s'adapte au modèle suivant à tous les temps personnels du verbe :
me lavo. je me lave.
te lavas. tu te laves.
se lava. il se lave.
nos lavamos. nous nous lavons.
os laváis. vous vous lavez.
se lavan. ils se lavent

Mais à l'infinitif, au gérondif et à l'impératif, les pronoms réfléchis se placent après le verbe (cf. leç. 28, § 3) :
lavarse, se laver; lavándose, en se lavant; lávate, lave-toi; lávese Vd., lavez-vous.

au lieu de :

lavémosnos lavons-nous on dit : lavémonos,
cubrámosnos couvrons-nous cubrámonos,
cubridos couvrez-vous cubrios.
lavados lavez-vo us laváos.

N'oubliez pas que le réfléchi qui correspond à Vd., est se :
usted se equivoca... vous vous trompez (sing.).
ustedes se equivocan... vous vous trompez (plur.).
siéntese usted... asseyez-vous.
¿Quiere usted sentarse? voulez-vous vous asseoir?

N'oubliez pas non plus que les réfléchis se conjuguent toujours avec l'auxiliaire haber, aux temps composés :
Me he lavado, je me suis lavé. Se ha ofendido, il s9est offensé. Se había equivocado, il s'était trompé.

 

b) Quelques verbes espagnols présentent la particularité de pouvoir se conjuguer, soit sous la forme simple, soit sous la forme réfléchie. Mais ordinairement cette dernière forme fait apparaître le verbe sous un aspect plus actif.

Estar quieto, être tranquille; estarse quieto, se tenir tranquille.
Quedar, rester (= être laissé) ; quedarse, rester volontairement.
Quedó solo, il resta seul; yo me quedo aquí, je ne bouge pas d'ici.
Callar (se taire, n'avoir rien à dire) ; callarse, ne pas vouloir parler.
Guardar, garder, conserver; guardarse, garder pour soi, ne pas rendre.
Subir, monter, aller en montant; Quiere , monter sur quelque chose.
El camino sube, la route monte; me subí al árbol, je montai sur l'arbre.

De même au lieu de entrar, bajar (descendre), salir (sortir), l'emploi de entrarse, bajarse, salirse, implique que l'on entre, on descend et on sort, par un effet de la volonté, grâce à un effort ou malgré des obstacles.

Au lieu de morir, il est mieux d'employer morirse si l'on énonce la cause de la mort : me muero de sed, je meurs de soif.
Se murió de privaciones, il mourut de privations.

 

c) Avec les verbes qui ont comme complément soit une partie du corps humain, soit un effet d'habillement ou d'équipement, l'espagnol emploie les pronoms réfléchis en substitution des possessifs qui accompagnent ces compléments.
En d'autres termes il dit, comme dans le Midi de la France : il se met le veston, je m'enlève le chapeau : se pone la chaqueta; me quito el sombrero.

Boutonne ton gilet (boutonne-toi le gilet), abróchate el chaleco.
Il mit ses pieds dans l'eau (il se mit les pieds dans l'eau) ; se puso los pies en el agua.

  d) Avec les verbes qui signifient manger, boire, absorber, etc., on emploie les prônons réfléchis si le complément est déterminé en quantité.

J'ai mangé tout un poulet. Me comí todo un pollo,
Ils burent cinq bouteilles de cognac. Se bebieron cinco botellas  de coñac.
Il avala la purge. Se tragó la purga...

Si le complément n'est pas déterminé on emploie le verbe seul.
Je ne bois que de l'eau. No bebo más que agua.
Nous mangeons peu. Comemos poco.
   
 

IL — Traduction de on

a) On est traduit par la 3e personne du pluriel dans les expressions toutes faites : dicen, on dit; cuentan, on raconte; anuncian, on annonce, etc., lorsqu'on peut déduire du contexte que le sujet est vraiment une collectivité, et lorsqu'il s'agit d'un fait isolé, accidentel.

On le nomma député. Le nombraron diputado.
On l'accueillit par des coups de sifflet Le acogieron con silbidos.

b) La façon la plus courante de traduire on est de donner à la phrase la tournure réfléchie.

On fauche le blé (= le blé se fauche) , Se siega el trigo.
On fait le pain avec (= le pain se fait), Se hace el pan con-..
On vida les bouteilles (= les bouteilles se vidèrent). Se vaciaron las botellas.

Remarquez qu'en employant cette tournure, le complément devient sujet et réclame par conséquent s'il y a lieu (comme dans ce dernier exemple) le verbe au pluriel.

Néanmoins si le complément est exprimé sous la forme d'un pronom, le verbe reste toujours au singulier, comme si se était réellement un équivalent de on.
Une fois vides (les bouteilles), on les mit dans un coin. Una vez vacías, se las puso en un rincón.
On les laissa là jusqu'au lendemain. Se las dejó allí hasta el día siguiente.

c) La traduction de on par se est évidemment impossible si le verbe est déjà réfléchi (on se promené, on se trompe, on se couvre, etc.).

On a recours alors au pronom uno :
On se croirait à Paris... Uno se creería en Paris...
On se couvre davantage en hiver. Uno se abriga más en invierno.
On se prépare la veille... Uno se prepara el día antes...
Quand on se trompe... Cuando uno se equivoca...

   
 

III. — Suppression de la négation no
Lorsque l'un des mots négatifs : nada, rien; nadie, personne; ninguno, aucun; nunca, jamais; tampoco, non plus; en mi vida, jamais de la vie;
est placé avant le verbe, il faut supprimer la négation no

Je ne sais rien. nada se (ou bien : no sé nada).
Personne n'est venu. nadie ha venido (ou bien : no ha venido nadie).
Tu ne sauras jamais... nunca sabrás (ou bien: no sabrás nunca)...
Je ne l'ai vu de ma vie. en mi vida lo vi (ou: no lo vi en mi vida).

On ne traduit pas non plus la particule française ne qui se trouve placée après le verbe craindre (ou autres verbes de sens analogue) et après des comparatifs.

J'ai peur qu'il n'arrive trop  tard. Tengo miedo que llegue demasiado tarde.
Avant que tu ne partes... Antes de que te vayas...
Il est meilleur que je ne pensais. Es mejor de lo que pensaba.

   
   
  LA PEREZA
La pereza fué el primer estado del hombre, y en la nostalgia que sentimos del Paraíso late fundamental y preferentemente la nostalgia de la pereza. En los tiempos en que el sol era más grande y más intenso su calor, y un verano ininterrumpido abrigaba la tierra, no era precisa la lucha por la vida. Puede decirse : en el principio fué la Pereza. Pero las condiciones del mundo cambiaron. El ángel de la espada flamígera coloca a Adán y Eva en el umbral de una existencia áspera y difícil en que todo ha de ser obtenido mediante el trabajo y el dolor : los frutos de la tierra, la propiedad, el conocimiento, el traje que nos defiende del frío y la blandura del lecho donde reposamos nuestra fatiga. Dura ley a la que habíamos de someternos o morir. Mas el hombre no ha renunciado nunca a la reconquista del Paraíso; la dulce añoranza de su ociosidad nos fué transmitida por nuestros primeros padres, generación por generación, inextinta e imperiosa como la mácula del pecado original. Trabajábamos para rehacer el Paraíso. Nuestra obra comienza en el hacha de sílex y ha llegado al avión y a las matemáticas einsteinianas.

Hemos sorprendido el secreto de muchas leyes naturales; nuestra actividad se acrecentaba de año en año : volábamos entre los cirrus y corríamos sobre las amplias carreteras. Nadie se fijaba sin embargo en la trayectoria que marcaba esa terrible y asombrosa labor de la Humanidad. Ignorábamos que todo aquello no era más que un esfuerza titánico por recobrar la perezosa actitud paradisíaca. íbamos de la pereza a la pereza al través de las ciencias. En los rascacielos un ascensor nos evitaba la fatiga de subir; cómodos muebles nos recibían; oíamos la voz de un amigo lejano sin tener que movernos de nuestra habitación; brotaban el fuego y la luz sólo con hacer girar une llavecita; las máquinas reemplazaban el hombre en numerosas faenas, y en esas mismas carreras vertiginosas por el aire o por el suelo no se agitaban nuestros pies : bastaba mover unas palancas. La civilización, toda la civilización, no es más que una amplia curva que comienza en la pereza del hombre primitivo y va a parar en la pereza de los hombres venideros. La Humanidad trabajaba por horror al trabajo, por un afán tenaz y esperanzado de redimirse de él.
Fernández Flórez : Las 7 columnas.