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203 Español

Espagnol

  Lectura 31  
  El buen primo (continuación) Le Brave Cousin (suite)
     
1 Leo. — Andrés te quería mucho. ¿Os habéis escrito alguna vez? Léonor. — André t'aimait beaucoup. Vous vous êtes écrit quelquefois?
2 ALVARO. — Casi nunca. La última vez que me escribió, fué para pedirme dinero. Alvaro. — Presque jamais. La dernière fois qu'il m'a écrit, ce fut pour me demander de l'argent.
3 Anselmo. — ¡Ah! Anselme. — Ah !
4 ALVARO. — Se lo envié, y no hé sabido más de él (1). Alvaro. — Je le lui ai envoyé et je n'ai plus eu de ses nouvelles (je n'ai plus su de lui).
5 Leo, escandalizada y furiosa. — ... qué tu le has...

Léonor, scandalisée et furieuse. — Tu me dis que tu lui as...

6 Anselmo. — ... enviado... Anselme. — Envoyé
7 Leo. — ... dinero? Léonor. — ...de l'argent?
8 ALVARO. — Quinientas pesetas. Alvaro. — Cinq cents pesetas.
9 LEO Y Anselmo — ¿Quinientas pesetas? Léonor et Anselme. — Cinq cents pesetas !
10 Leo. — ¿Pero de dónde sacaste tú las quinientas pesetas? Léonor. — Mais d'où as-tu sorti ces cinq cents pesetas ?
11 ALVARO. — Tenía mi reloj y mi cadena de oro. Alvaro. — J'avais ma montre et ma chaîne d'or.
12 Leo. — ¡Ah! ¡es verdad! Léonor. — Ah ! c'est vrai.
13 Alvaro. — Y lo empeñé (2). Alvaro. — Et je les ai engagés.
14 Leo. — ¡Qué disparate!
Claro ¡como tú tienes tus necesidades cubiertas a costa nuestra (3) !
Léonor. — Quelle folie !
Évidemment, comme tu es à l'abri du besoin (tes besoins sont couverts) à nos dépens.
15 ANSELMO. — Vamos, Leonor, cálmate. Anselme. — Allons, Léonor, calme-toi.
16 Leo. — Sí señor, ¡a costa nuestra!... ¡a costa nuestra!...
Aquí estamos nosotros matándonos para que él viva como un príncipe !
Léonor. — Oui, monsieur, à nos dépens !... A nos dépens!...
Ici nous nous tuons (à travailler) pour que lui, il vive comme un prince.
17 Anselmo. — ¡Leonor! Anselme. — Léonor !
18 Leo. — Déjame en paz!
Las patatas a ochenta los dos kilos...
los huevos a cinco pesetas la docena, si han de ser algo gordos...
Y en tanto (4), el señor envía su dinero a la Argentina!
Léonor. — Fiche-moi la paix ! (laisse-moi en paix).
Les pommes de terre à 80 centimes les deux kilos,
les œufs à cinq pesetas la douzaine, si peu qu'ils soient gros (s'il faut qu'ils soient un peu gros)...
Et pendant ce temps, Monsieur envoie son argent en Argentine !
19 ANSELMO. — ¡Al Brasil, mujer, al Brasil! Anselme. — Au Brésil, mon amie, au Brésil !
20 Leo. — Es igual. Todo está en Asia.
No, no..., yo no quiero continuar esta conversación, porque estallaría.
Prefiero marcharme... (Vase dando un fuerte portazo.)(5).

Léonor. — C'est la même chose. Tout ça, c'est en Asie.
Non, non, je ne veux pas poursuivre cette conversation, parce que j'éclaterais...
Je préfère m'en aller. (Elle
s'en va, en fermant violemment la porte.)

21 ANSELMO, suplicando. — ¡Leonor! mujer!
(A Alvaro.) ¿ves? Tú tienes la culpa (6).
Anselme, suppliant. — Léonor! mon amie ! (A Alvaro.) Tu vois? C'est ta faute.
22 Alvaro. — ¿Yo? ¡pero si no he dicho nada! Alvaro. — Moi? mais c'est que je n'ai rien dit !
23 ANSELMO. — ¡Quinientas pesetas!...
Aquí es mucho dinero, mientras que en el Brasil... ¿qué es eso?...
Una gota de agua en el mar.
¿Y no ha vuelto a escribirte Andrés?
Anselme. — Cinq cents pesetas !...
Ici, c'est beaucoup d'argent; tandis qu'au Brésil... qu'est-ce que c'est?...
Une goutte d'eau dans la mer.
Et André ne t'a plus écrit (écrit de nouveau)?
24 Alvaro. — No. Alvaro. — Non.
25 ANSELMO. — ¿Quien sabe?... Quizá después haya hecho fortuna.
En América esos cambios se hacen de la noche a la mañana.
Y a mí me da el corazón (7) que tu hermano debe ser (8) rico algún día.
Anselme. — Qui sait?... Peut-être a-t-il fait fortune depuis.
En Amérique ces changements se produisent du soir au matin.
Et à moi, le cœur me dit que ton frère doit devenir riche quelque jour.
26 Alvaro. — Todo puede ser. Alvaro. — Tout est possible.
  (Sigue.) (A suivre.)

Questionnaire
¿Dónde está Andrés, el hermano de Alvaro?
¿Qué país es el Brasil?
¿Cómo era el hermano de Alvaro, antes de marchar para América?
¿Ha escrito muchas veces?
¿Con qué motivo escribió la última vez a Alvaro?
¿Qué hizo éste?
¿Cómo pudo (a-t-il pu) reunir las 500 pesetas?
¿Qué opina de eso Leonor?
 
EJERCICIOS
Exercices
Repassez encore la numération, notamment ce qui a trait à l'emploi de ciento et de cien (cien pesetas, cien mil francos; ciento veinte páginas, somos más de ciento).
(73)
Transcrivez en toutes lettres les nombres écrits en chiffres dans le texte suivant :

— 1. Mi hermano Andrés salió de España a los 18 años.
— 2. Hace 7 años que está en América.
— 3. El trabajaba en una plantación de café a más de 100 leguas de Río Janeiro; ganaba 10.000 duros al año.
— 4. Pero en este carta fechada del 16 de Enero de 1933 me pide 500 pesetas.
— 5. Voy a mandárselas.
— 6 Tengo ya 157 pesetas ahorradas (économisées) de este mes; luego voy a llevar mi reloj de oro al monte pío (mont-de-piété).
— 7. Estoy seguro de que me darán por él unas 300 pesetas, y por la cadena más de 100.
— 8. Calculo que me es fácil ahorrar cada mes cerca de 200 pesetas, y dentro de 3 meses podré (je pourrai) sin duda desempeñar (dégager) el reloj.
— 9. Hoy estamos a 12 de mayo de 1933.

 

Repassez la façon d'indiquer l'heure.

Conjuguez sur le modèle de pedir (cf. tableau p. 514) les verbes servir, vestir et despedirse (prendre congé).
(74)
— 1. Quelle heure est-il? — Il est 7 h. 1/4.
— 2 Je dois partir (marchar) par le dernier train, celui de 10 h. 12.
— 3. Au restaurant (la fonda) on (se) dine à 9 heures;
mais je demande qu'on me serve (= qu'ils me servent) avant cette heure-là, par exemple vers huit heures et demi.
— 4. En 40 minutes, j'ai terminé.
— 5 A 9 h. 1/2, je monte à ma chambre, je m'habille pour le voyage, je fais mes valises (maletas).
— 6. A 10 heures moins le quart je reviens au café, je prends congé de mes amis et je m'en vais à la gare où j'arriverai (llegaré) sans doute avant 10 heures.
 
Copia
El avariento, amigos,
es como el puerco
que a ninguno aprovecha
hasta que es muerto.
L'avare, mes amis,
— est comme le porc
— qui ne fait du bien (ne profite) à personne
— jusqu'à ce qu'il soit (est) mort.
 
A RETENIR.
No saber de una persona = n'avoir pas de nouvelles de quelqu'un.
A costa de uno = aux dépens de quelqu'un.
A costa mía = à mes dépens.
Me da el corazón = le cœur me dit, j'ai le pressentiment.

492 CLAVE DE LOS EJERCICIOS
  (73)
  — 1. Mi hermano Andrés salió de España a los diez y ocho años.
— 2. Hace siete años que está en América.
— 3 El trabajaba en una plantación de café a más de cien leguas de Río Janeiro; ganaba diez mil duros al año.
— 4. Pero en esta carta, fechada del diez y seis de enero de mil novecientos treinta y tres, me pide quinientas pesetas.
— 5. Voy a mandárselas.
— 6. Tengo ya ciento cincuenta y siete pesetas ahorradas de este mes;
luego voy a llevar mi reloj de oro al montepío.
— 7. Estoy seguro de que me darán por él unas trescientas pésetas, y por la cadena más de ciento.
— 8. Calculo que me es fácil ahorrar cada mes cerca de doscientas pesetas, y dentro de tres meses podré sin duda desempeñar el reloj.
— 9. Hoy estamos a doce de mayo de mil novecientos treinta y tres.
   
  (74)
  — 1. ¿Qué hora es? — Son las siete y cuarto.
— 2. Tengo que marchar por el último tren, el de las diez y doce.
— 3. En la fonda se cena a las nueve;
pero pido que me sirvan antes de esa hora, por ejemplo hada (ou a eso de) las ocho y media.
— 4. En (ou dentro de) cuarenta minutos he terminado.
— 5. A las nueve y media subo a mi habitación, me visto para el viaje, hago mis maletas.
— 6. A las diez menos cuarto, vuelvo al café, me despido de mis amigos y me voy a la estación donde llegaré sin duda antes de las diez.

NOTES.

(1) No he sabido más de él, littéralement : je n'ai plus su de lui, je n'ai plus eu de ses nouvelles.
On pourrait dire également : no he tenido más noticias de él.
Remarquez pour l'orthographe, l'accent sur le mot él , lorsqu'il est pronom et équivaut à lui.

(2) Empeñar, mettre en gage, au Mont-de-Piété.
Empeñarse, s'obstiner à.
Se empeña en marchar, il s'obstine à vouloir partir.
(3) A costa nuestra, à nos dépens.
A costa de, ou a expensas de una persona, aux dépens d'une personne.

(4) Y en tanto, et pendant ce temps. On dit aussi dans le même sens : entretanto.

(5) Un fuerte portazo, littéralement : un fort coup de porte.
Le suffixe azo indique un coup donné ordinairement à tour de bras :
un martillazo, un coup' de marteau ;
un hachazo, un coup de hache.
Rappelons qu'un coup donné en avant avec une pointe se rend par le suffixe -ada :
una cuchillada, un coup de couteau ;
une lanzada, un coup de lance.
Retenons encore : un puñetazo, un coup de poing;
un puntapié, un coup de pied de personne;
una patada, un coup de pied d'animal.
La délimitation entre suffixes -azo et -ada n'a pas lieu d'une façon absolue et laisse place à des exceptions.
Aussi conviendra-t-il de toujours contrôler l'expression employée en consultant un bon dictionnaire.

(6) Tu tienes la culpa, littéralement : tu as la faute, c'est de ta faute.
Ne pas confondre le mot culpa, faute dans le sens de culpabilité, avec falta, faute, dans le sens de manque, défectuosité.
Por culpa mía, par ma faute; por culpa tuya, par ta faute, etc.
(7) Me da el corazón, littéralement : le cœur me donne, le cœur me dit.
Una corazonada, un pressentiment (littéralement : un coup de cœur, cf. note 5 de la leçon précédente).

(8) Debe ser, doit être, sera.
Deber, devoir, suivi immédiatement de l'infinitif marque réellement une obligation :
debo trabajar, je dois travailler.
Mais nous avons vu que dans cette acception on dit plutôt : tengo que trabajar.
Deber suivi de la préposition de ne marque plus une obligation, mais simplement une supposition, une hypothèse :
debe de ser rico, il doit être riche (il se peut qu'il soit riche) ;
debes de equivocarte, tu dois te tromper.