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189 Español

Espagnol

  Lectura 29  
  El buen primo (1) Le Brave Cousin.
  Anselmo — Leonor, mujer de Anselmo ;
Alvaro, primo de ellos.
Anselme; Leonor, femme d'Anselme;
Alvaro, leur cousin.
1 ANSELMO. — Mi querido Alvaro; yo he pensado mucho en tu situación y en la nuestra.
Tú ves el trabajo que tanto a tu prima como a mí nos cuesta (2) sacar adelante esta casa.
Anselme. — Mon cher Alvaro, j'ai beaucoup réfléchi à ta situation et à la nôtre.
Tu vois le travail que cela nous donne à ta cousine comme à moi de faire marcher cette maison.
2 Tú te das cuenta exacta, ¿verdad? Aquí trabaja todo el mundo, y solo tú no haces nada. Y tú eres un hombre como yo. Estás en la flor de la edad... Tú podrías... Tu t'en rends bien compte (un compte exact), n'est-ce pas? Ici tout le monde travaille et toi seul tu ne fais rien. Or tu es un homme comme moi. Tu es à la fleur de l'âge... Tu pourrais...
3 ALVARO. — ¿Tienes alguna idea? Alvaro. — Tu as quelque idée?
4 Anselmo. — Haz algo. Anselme. — Fais quelque chose.
5 Leonor. — Tiene razón. Haz algo. Leonor. — Il a raison. Fais quelque chose.
6 Alvaro. — ¿Y qué es algo ? Alvaro. — Et qu'est-ce, ce quelque chose?
7 Leo. — Contrátate (3). Vuelve al teatro. Eso nos aliviaría un poco. Leonor. — Prends un engagement. Reviens au théâtre. Cela nous soulagera un peu.
8 Ya sé que nosotros, al quedarnos con esta pensión, adquirimos el compromiso de darte casa y comida, y una renta vitalicia de ciento cincuenta pesetas mensuales. Je sais bien que nous autres, en prenant cette pension de famille nous avons contracté l'engagement de te loger et de te nourrir (de te donner maison et repas), et une rente viagère de 150 pesetas par mois.
9 ANSELMO. — Y lo firmado, firmado está, y se cumple. Anselme. — Et ce qui est signé reste signé et on le tient.
10 Leo. — Cierto, cierto... Pero con todas las cargas que supone... Ya ves. ¡Mil pesetas de carne!
Claro es que, a pesar de todo, yo lo reconozco, el negocio de la casa marcha bien, y no nos quejamos.
Leonor. — Bien sûr, bien sûr... Mais avec toutes les charges que cela suppose... Tu vois, mille pesetas de viande !
Il est évident que malgré tout, et je le reconnais, les affaires de la maison marchent bien, et nous ne nous plaignons pas.
11 Ahora que (4) tu debes saber que cuando hicimos el contrato (5), nosotros fuimos generosos contigo, Alvaro, confiésalo. Tu lo merecías. Estabas enfermo... Seulement, toi, tu dois savoir que, quand nous avons fait le contrat, nous avons été généreux envers toi, avoue-le, Alvaro. Tu le méritais. Tu étais malade.
12 El médico nos aseguró que escasamente vivirías un año. Y nosotros no vacilamos en hacer las cosas con largueza, con esplendidez (6) : casa, comida y treinta duros al mes para toda la vida. Eso fué lo convenido. Le médecin nous avait assuré (nous assura) que tu vivrais à peine un an. Et nous autres nous n'avons pas hésité à faire les choses largement, splendidement : logement, pension et trente douros par mois pour toute la vie. Voilà ce qui fut convenu.
13 Pero ya llevamos así cinco años. Tú tienes una salud a prueba de bomba... No, ¡no es que lo sintamos! Mais il y a déjà cinq ans que nous faisons ça. Toi, tu as une santé à l'épreuve d'une bombe... Ce n'est pas que nous le regrettions, oh ! non!
14 Pero, en fin, los médicos se equivocaron. Afortunadamente, claro es que afortunadamente. Pero se equivocaron. Mais enfin, les médecins se sont trompés. Heureusement, bien sûr, heureusement. Mais ils se sont trompés.
  (Sigue.) (A suivre.)

Questionnaire
¿Quiénes son los protagonistas de esta escena?
¿Qué oficio tienen Anselmo y Leonor?
¿Qué hace Alvaro?
¿Qué tienen que darle sus primos?
¿Qué le aconseja Leonor?
¿De qué se queja (se plaint) esta señora?
¿Coma anda la casa (o el negocio) en realidad?
¿Cómo estaba Alvaro cuando cedió la casa a sus primos ?
¿Qué habían dicho los médicos?
¿Se equivocaron?
¿Cuánto tiempo hace que firmaron los primos ese contrato?
 
EJERCICIOS
Exercices
Subjonctifs irréguliers :
Les verbes qui ont la 1re pers. du présent de l'indicatif en -go (digo, hago, tengo, pongo, etc.) conservent -ga à toutes les personnes du subjonctif présent.
 

(69)
Remplacez dans le texte suivant la 2e personne du sing. du Subj. par usted et la 3e pers. :
Je veux que vous m'écoutiez quelques instants, etc.

Rappelons qu'il faut rendre vous, complément, par le;
vous, réfléchi, par se; et votre par su.

— 1. Quiero que me oigas unos instantes; es preciso que te diga cosas de mucha importancia.
— 2. Me da mucha pena que no te pongas a trabajar un poco.
— 3. Con tal que (pourvu que) tengas dinero suficiente para vivir sin hacer nada y que cada mes te caigan en el bolsillo los 50 duros de renta que te servimos puntualmente, tú estás contento.
— 4. Veo que te aburres (tu t'ennuies) ; es conveniente que te distraigas.
— 5. No hace falta (il n'est pas nécessaire) que intervengas en los negocios de casa, ni que te impongas una tarea (une tâche) seguida y diaria, sino sólo (mais seulement) que no caigas en la vagancia (fainéantise) absoluta, que hagas algo, aunque (alors même que) valga poco.
— 6. Te aconsejo que salgas un rato todos los días y que vengas conmigo al mercado.
 
(70)
Placer les pronoms compléments sans trait d'union après les impératifs et les infinitifs (: oírme, acompañarme) .

— 1. Faites-moi le plaisir (el favor) de m'écouter un instant.
— 2. Dites-moi ce que vous comptez faire.
— 3. Ayez la bonté de m'accompagner.
— 4. Sortez un peu de votre réclusion (su encierro).
— 5. Venez avec moi jusqu'à mon bureau (mi despacho).
— 6. Apportez-moi du papier.
— 7. Mettez tout cela sur la table.
— 8. Supposez (suponer) que vous avez un engagement pour cette saison (temporada).
— 9. Proposez-moi des conditions acceptables (aceptables).
— 10. Faites ce que je vous dis.

 

A RETENIR.
Ser un primo = être une poire (le dindon de la farce).
Hacer el primo = se laisser duper.
Costar trabajo = donner de la peine, être pénible.
Sacar adelante = faire marcher, faire prospérer.
A prueba de = à l'épreuve de.



491 CLAVE DE LOS EJERCICIOS
  (69)
  — 1. Quiero que usted me oiga unos instantes; es preciso que le diga cosas de mucha importancia.
— 2. Me da mucha pena que no se ponga usted a trabajar un poco.
— 3. Con tal que usted tenga dinero suficiente para vivir sin hacer nada y que cada mes le caigan en el bolsillo los 50 duros de renta que le servimos puntualmente, usted está contento.
— 4. Veo que se aburre; es conveniente que se distraiga.
— 5. No hace falta que usted intervenga en los negocios de casa, ni que se imponga una tarea seguida y diaria, sino sólo que no caiga en la vagancia absoluta, que haga algo, aunque valga poco.
— 6. Le aconsejo a usted que salga un rato todos los días y que venga conmigo al mercado.
   
  (70)
  — 1. Hágame usted el favor de oírme un rato.
— 2. Dígame usted lo que cuenta hacer.
— 3. Tenga la bondad de acompañarme.
— 4. Salga usted un poco de su encierro.
— 5. Venga usted conmigo hasta mi despacho.
— 6. Tráigame usted papel.
— 7. Ponga todo eso sobre la mesa.
— 8. Suponga usted que tiene una contrata para esta temporada.
— 9. Propóngame usted condiciones aceptables.
— 10. Haga usted lo que le digo.

NOTES.
(1) Le mot primo, cousin, peut désigner aussi un naïf, une poire. Le cousin Alvaro de cette scène est un primo dans les deux sens du mot
(2) El trabajo que... nos cuesta, le travail que cela nous coûte. Costar trabajo, donner de la peine. Me cuesta trabajo leer esa letra, j'ai de la peine à lire cette écriture.
Sacar adelante, littéralement : tirer ou mener en avant, faire marcher une affaire, une entreprise, un commerce.
(3) Contrátate, engage-toi. Una contrata, un engagement (théâtre, cinéma, industrie, etc.). Alvaro était acteur au moment où il a cédé son fonds de pension de famille à ses cousins.
Compromiso, engagement, promesse faite à un particulier. Pour al quedarnos con... cf. leçon I, modismes.

(4) Ahora que; seulement, au début d'une phrase et pour faire une restriction sur ce qu'on a dit précédemment; on peut dire aussi en pareil cas : sólo que... On emploie sólo tout seul pour restreindre l'acception du mot qui suit : sólo tú, rien que toi, toi seul;
eso me costó sólo dos pesetas, cela ne m'a coûté que deux pesetas.

(5) El contrato, le contrat, engagement officiel par-devant notaire.
Contrato de venta, de matrimonio, contrat de vente, de mariage, etc. Nous avons vu plus haut la forme féminine de ce mot : contrata, dont le sens est limité à un contrat de travail.

(6) Con largueza, con esplendidez. Au lieu d'adverbes en mente, l'espagnol emploie très souvent des locutions adverbiales formées par la préposition con, suivie d'un nom abstrait :
con seguridad, sûrement ; con rapidez, rapidement ; con timidez, timidement ; etc.
Dans les locutions ainsi formées, l'article un, una est toujours exclu, même si le nom est accompagné d'un adjectif, ce qui n'a pas lieu en français :
avec une extrême rigueur, con extremado rigor ; avec une rapidité excessive, con excesiva rapidez; avec une timidité enfantine, con infantil timidez, etc.
L'emploi de l'article en de pareilles expressions constitue une incorrection très fréquente chez les étrangers qui parlent l'espagnol.


EL COCHERO CALMOSO
Allí viene jadeante y sudando la gota gorda un caballero grueso que se introduce precipitadamente en el carruaje y dice al cochero : ¡Al mediodía!

El cochero cierra la portezuela, quita la manta al caballo, la dobla cuidadosamente y la pone debajo del almohadón del pescante, acaba de liar un cigarrillo, saca fósforos, enciente uno, se le apaga, enciende otro, y con éste el cigarrillo, sube al pescante, arría la banderita de hoja de lata con los colores nacionales y en la que se lee « se alquilla », se encasqueta el sombrero se frota un momento las manos, se emboza en la mugrienta capa, requiere el látigo, y el coche rueda... Se llega a la estación cuando el tren está ya pitando para salir.

Sale el cuitado del coche y alarga al cochero un duro para que cobre el importe de la carrera que son treinta y cuatro cuartos. Pero el cochero tomando la moneda, se desemboza pausadamente, arrima a un lado el látigo, coloca la bandera en el sitio conveniente, se mete los dedos en los bolsillos del chaleco, teniendo entretanto el duro entre los dientes y después de cinco o seis minutos que son otros tantos siglos para el pobre viajero que está oyendo el silbido de la locomotora, le dice :
— Señor, no tengo cambio.
— Yo tampoco, dice el desgraciado...
D'après Carlos Frontaura : Tipos madrileños.