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73 Español

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  Lectura décima (10ͣ)  
  En la zapatería (fin) Au Magasin de chaussures (suite)
     
1 VEND. — Tome Vd., éstos son de la medida de hombre... Le Vendeur. — Prenez ceux-ci, c'est une (ils sont de la) pointure d'homme
2 Mad. — ¡Ay! ¡Ay! no señor, si tengo tres callos (1) en cada dedo... y mire Vd. qué juanetes! La MÈRE. — Oh non, non monsieur, c'est que j'ai trois cors à chaque doigt, et voyez quels oignons !
3 Hija. — Mamá, que están viéndote (2) las piernas desde la calle. Là Fille. — Maman, je te dis qu'on voit tes jambes de la rue.
4 Mad. — Anda hija, que no se llevarán ningún pedazo, ni me verán ningún punto en la media. La MÈRE. — Rassure-toi (va), ma fille, on ne m'en volera (enlèvera) aucun morceau, et on ne me verra aucune reprise sur le bas.
5 VEND. — Estos ya son los mayores...
Los teníamos para un cura de Galicia, que siempre le enviamos de casa el calzado.
LE Vendeur. — Voici ce que nous avons de plus grand (ceux-ci maintenant sont les plus grands).
Nous les avions pour un curé de Galice, car nous lui envoyons toujours les chaussures de la maison.
6

Mad. — ¡Ay! ¡bendito sea el cura gallego!
¡ Qué a gusto andará (3) con estos zapatos!

La Mère. — Ah! béni soit ce curé galicien !
Comme il doit être à son aise dans ces souliers !
7 Hija. — Pero mamá, si se te van a caer en la calle. La Fille. — Mais maman, tu vas les perdre (ils vont se te tomber) dans la rue.
8 Mad. — Anda, ¡más vale que se caigan ellos y no se me caigan los pies!
Tú te quedas con esas botitas?
La Mère. — Il vaut mieux les perdre que perdre mes pieds (qu'ils me tombent).
Toi, tu gardes ces bottines?
9 Hija. — Sí, mamá. La Fille. — Oui, maman.
10 Mad. — ¿Y cuanto?
¡Ay qué carero (4) se va haciendo este hombre;
Mire Vd. que soy una viuda militara, y está la patria oprimida.
¿Qué es eso, niña?
La Mère. — Et c'est combien?...
Ah! qu'il devient exigeant, ce monsieur !
Remarquez que je suis veuve de militaire et que la Patrie est opprimée.
Qu'est-ce que tu as (qu'est cela), ma fille?
11 Hija. — ¡Nada, que al levantarme me he torcido un pie! La Fille. — Rien, c'est qu'en me levant je me suis tordu le pied.
12 Mad. — Milagro será que no te dé el soponcio (5) en medio de la calle...
Si estas botas están estallando.
La MÈRE. — Ce sera un miracle, si tu ne tombes pas évanouie (s'il ne te prend pas un évanouissement) au milieu de la rue.
Je te dis que ces bottines sont en train d'éclater.
13 Hija. — Pero, mamá, si me están anchas.

La Fille. — Mais, maman, je te dis q'elles me sont grandes (larges).

14 Salen hija y madre, aquélla apoyada en ésta porque se siente desfallecer;
tales son los dolores que le producen las botitas nuevas,
La fille et la mère sortent, celle-là appuyée sur celle-ci, car elle se sent défaillir (telles sont les douleurs que lui produisent les bottines neuves), tant les bottines neuves lui font mal ;
15 y ésta con los zapatos arrastrando, y andando de manera que parece que va sobre garbanzos. celle-ci (la mère) traînant ses souliers (avec les souliers traînant) et marchant de telle sorte qu'on dirait qu'elle marche (va) sur des pois chiches.
  Carlos Frontaura : Las Tiendas.  

Questionnaire
¿Qué zapatos trae el vendedor para la madre?
¿Para quién los tenían guardados (les réservait-on) en la tienda?
¿Está la madre satisfecha con ellos?
¿Se queda con ellos?
¿Con qué zapatos se queda la hija?
¿Qué le ha pasado a la niña al levantarse?
¿Cómo anda al salir de la tienda?
¿Cómo anda la madre?

EJERCICIOS
Exercices
(23)
Remplacez les points de suspension par le démonstratif qui convient.
— 1. En ... tienda, hay de todo, señora.
— 2. ¿Quiere usted probar ... zapatos de hombre?
— 3. Los tenemos todavía mayores que ...
— 4. ¿Me quiere enseñar ... botas que están allá?
— 5. ... es un modelo especial de borceguíes que fabricamos para un cazador que siempre se sirve en ... casa.
— 6. ... cazador es un hombre inteligente.
— 7 ... es el calzado que a mí me conviene.
— 8. Yo me quedo con ... botas, y tú, niña, ¿te quedas con ... ?
 

Repasser le présent de l'indicatif des verbes : ir, venir, salir.
Il faut faire précéder de la préposition a, l'infinitif qui suit un verbe de mouvement :
te van a ver, on va te voir.
Pluriels particuliers : borceguí (brodequin), borceguíes ;
jabalí (sanglier), jabalíes.

 
(24)
— 1. Maman, j'entre voir ces modèles,
— 2. Nous allons entrer ensemble (fém.).
— 3. Nous venons acheter des souliers.
— 4. Voulez-vous (quiere usted) venir voir ceux-ci?
— 5. Je monte chercher le modèle que vous (Vd. 3e pers.) désirez.
— 6. Je vais essayer ces brodequins.
— 7. Le curé galicien use ce modèle quand il va chasser (cazar) les sangliers.
— 8. Toutes les années il vient acheter ici ses chaussures.
— 9. Nous allons prendre ces deux paires.
— 10. Que vas-tu faire?
— 11. Je sors voir ce qui se (lo que) passe dans la rue.
— 12. Tes souliers vont éclater; tu vas t'évanouir.
— 13. Maman, toi tu vas perdre tes brodequins.

Acertijo
De día hartos de carne,
y de noche bostezando.
Devinette.
— Le jour, rassasiés de viande
— et la nuit, en train de bailler.
 
A RETENIR.
Estar holgado = être à son aise, avoir de l'espace.
Estar a gusto = être à son aise (pour n'importe quel motif).
Andar a gusto = marcher à son aise.

Refrán
Quién se viste de mal paño, dos veces se viste al año.

Qui s'habille de mauvais drap, doit s'habiller deux fois à l'année.


478 CLAVE DE LOS EJERCICIOS
  (23)
1 En esta tienda, hay de todo, señora.
2 ¿Quiere usted probar esos zapatos de hombre?
3 Los tenemos todavía mayores que éstos (ou ésos).
4 ¿Me quiere enseñar aquellas botas que están allá?
5 Aquél es un modelo especial de borceguíes que fabricamos para un cazador que siempre se sirve en esta casa.
6 Ese (ou aquel) cazador es un hombre inteligente.
7 Este es el calzado que a mi me conviene.
8 Yo me quedo con estas botas, y tú, niña ¿te quedas con ésas (ou aquellas) ?
  (24)
1 Mamá, yo entro a ver esos modelos.
2 Vamos a entrar juntas.
3 Venimos a comprar zapatos.
4 ¿Quiere usted venir a ver éstos.
5 Subo a buscar el modelo que usted desea.
6 Voy a probar esos borceguíes.
7 El cura gallego usa ese modelo cuando va a cazar los jabalíes.
8 Todos los años aquí viene a comprar su calzado.
9 Vamos a tomar esos dos pares.
10 ¿Qué vas a hacer?
11 Salgo a ver lo que pasa en la calle.
12 Tus zapatos van a estallar, te vas a desmayar.
13 Mamá, tú sí que vas a perder tus borceguíes.
 

Acertijo : los zapatos.


NOTES.
(1) Si tengo tres callos, c'est que j'ai trois cors, la nuance exacte est ici : je vous ferai remarquer que... Cf. note 6 de la leçon précédente. Nous allons trouver plus loin d'autres constructions analogues avec ce si : pero mamá, ¡si se te van a caer en la calle!, maman je t'assure que...
Si estas botas están estallando, ne vois-tu pas que...?
Pero mamá, si me están anchas, mais maman, je t'assure que...
(2) Mamá, que están viéndote, maman (remarque) qu'on te voit... La conjonction que, sert aussi très souvent à attirer l'attention sur un fait d'une façon analogue au si que nous venons de voir, mais sans nuance de réplique. Il suppose l'omission du verbe : mira ou mire usted que..., remarque ou remarquez que, prends ou prenez garde que.
Avec ce sens-là, le que est particulièrement fréquent après les exclamations.
Nous avons déjà trouvé :
¡arrea! que tu padre está loco... (leç. 2).
Dans le texte d'aujourd'hui, nous avons à la suite :
Anda, hija, que no se llevarán ningún pedazo, va ma fille, (crois bien) qu'on ne me volera aucun morceau.

D'autres fois ce que introduit une explication de ce qui précède.
Nous avions dans le texte de la dernière leçon :
no tengamos la de siempre, que estás cinco o seis días sin poder andar, ne recommençons pas l'éternelle histoire : à savoir que tu restes cinq ou six jours sans pouvoir marcher...
Dans le texte d'aujourd'hui nous trouvons un peu plus loin :
¿qué es eso, niña? Nada, que al levantarme... qu'est-ce que c'est? ma fille? — Rien, c'est-à-dire que, en me levant, je me suis tordu le pied.
(3) Qué a gusto andará... comme il doit marcher à son aise.
Ce futur marque simplement une supposition : estará satisfecho, il doit être satisfait.
Au lieu de a gusto, on traduit à son aise par holgado, s'il est plutôt question d'espace, d'amplitude pour les mouvements.
(4) Carero, qui vend cher.
(5) Que no te dé el soponcio, littéralement : que ne te donne l'évanouissement : qu'il ne te prenne un évanouissement.
Nous avons déjà trouvé vahido équivalent de soponcio ;
on peut encore dire un desmayo (desmayarse, s'évanouir), et un desvanecimiento (verbe desvanecerse).
Mais chaque fois qu'il est question d'une affection maladive subite, il faut traduire le français prendre par le verbe dar : le dan ataques, il lui prend des attaques, littéralement : des attaques lui donnent.