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67 | Español |
Espagnol |
Lectura novena (9ͣ) | ||
En la zapatería | Au Magasin de chaussures | |
Un vendedor — la madre — la hija. | Un vendeur; la mère; la fille. | |
1 | La Madre. — ¿Me da Vd. unas botinas (1) para la niña? | La MÈRE. — Voulez-vous me donner (me donnez-vous) une paire de bottines pour la jeune fille. |
2 | El VENDEDOR. — Tomen ustedes asiento. | Le Vendeur. — Prenez un siège. |
3 | La Hija. — Ahí no, mamá que desde la calle me van a ver... | La Fille. — Oh ! non, pas là, maman, on va me voir de la rue... |
4 | Mad. — ¡Toma! pues qué, ¿es un delito entrar a comprarse unos zapatos? | La MÈRE. — Tiens ! Est-ce donc un délit que d'entrer acheter des chaussures? |
5 | Vend. — A ver éstas (2). | Le Vendeur. — Voyez celles-ci. |
6 | Mad. — Estas son chicas, la niña tiene el pie como yo... | La Mère. — Celles-ci sont petites; cette enfant a le pied comme moi... |
7 | Hija. — ¿Qué dices, mamá? Son grandes, me sobra un dedo. | La Fille. — Que dis-tu, maman? Elles sont grandes, il y a un doigt de trop. |
8 | Mad. — Pues qué, ¿tienes seis dedos? | La MÈRE. — Alors, quoi, est-ce que tu as six doigts? |
9 | Hija. — No es eso, mamá, es que son muy largas y anchas. | La Fille. — Ce n'est pas cela, maman, c'est qu'elles sont très longues et très larges. |
10 |
Mad. — Mira, niña, no tengamos la de siempre (3), que estás cinco o seis días sin poder andar, |
La MÈRE. — Écoute (regarde), ma fille, ne
recommençons pas l'éternelle histoire : tu restes cinq ou six jours sans pouvoir marcher, |
11 | y cuando sales a la calle te
desmayas, y cuando te quitas las botas (4) , tienes todos los dedos montados encima del gordo. |
et quand tu sors dans la rue tu t'évanouis, et quand tu enlèves tes bottines tu as tous les doigts à cheval (montés) sur le gros. |
12 | Hija. — ¡Qué exageración, mamá!... Estas sí que me vendrán bien (5). | La Fille. — Quelle exagération, maman!... celles-ci sûrement m'iront bien. |
13 | Mad. — Pero hija, si son para niño recién nacido (6). | La Mère. — Mais, ma fille, je t'assure qu'elles sont pour un nouveau-né. |
14 | Hija. — Pero mamá, ¿no ves qué holgado (7) queda el pie? | La Fille. — Mais, maman, tu ne vois pas combien j'y ai le pied à l'aise (combien à l'aise reste le pied)? |
15 | Mad. — ¿Tu lo quieres? bueno; cuando
llegues a mi edad, lo pagarás... Yo también a tu edad quería llevar el pie en prensa, y ya ves como ando ahora. |
La Mère. — Tu veux ça? Bon... quand tu arriveras à
mon âge, tu le paieras... Moi aussi, à ton âge, je voulais avoir le pied serré (sous presse) et tu vois bien comment je marche à présent. |
16 | A ver, déme Vd., a mí unos zapatos, pero anchitos. | Voyons, à moi, donnez-moi des souliers bas et très larges. |
(Sigue.) | (A suivre.) |
Questionnaire |
¿Dónde se pasa este diálogo? |
¿Qué desean la madre y la hija? |
¿Qué les dice el vendedor cuando entran? |
¿Cómo son las primeras botas que les presenta el vendedor? |
¿Cómo las quiere la hija? |
¿Qué le pasa a la niña cada vez que sale con botas nuevas? |
¿Cómo tiene los dedos del pie cuando se las quita? |
¿Cómo es el segundo par (la seconde paire) que trae el vendedor? |
¿Qué pretende la hija? |
¿Qué clase de zapatos desea la madre? ... ¿de qué medida? |
¿Por qué los quiere tan grandes? |
EJERCICIOS |
Exercices |
Voyez le tableau des démonstratifs (Rév.
14, n° 1). On emploie : |
(21) Remplacez les points de suspension par le démonstratif qui convient et en le faisant accorder avec le mot qu'il précède ou qu'il remplace. |
— 1. Hija mía, vamos a entrar en ...
zapatería que me parece mejor surtida (assortie) que ... que
hemos visto allá. |
Les mots terminés par une consonne prennent au
pluriel : es (lección, lecciones). L'accent écrit sur la voyelle finale disparaît. Le z final devient c : vez, veces. |
(22) Mettez au pluriel les phrases suivantes : |
— 1. Esta lección no es difícil (au plur.
: ces leçons ne sont pas difficiles). |
Copla |
Una andaluza en Francia calzarse quiso, y compró los zapatos que halló mas chicos. ¡Cómo serían que embarcándose en uno volvió a Sevilla! |
Une Andalouse voulut se chausser en France, et elle acheta les plus petits souliers qu'elle trouva. Comment devaient-ils être? car, en s'embarquant dans l'un, elle revint à Séville. |
473 | CLAVE DE LOS EJERCICIOS |
(21) | |
1 | Hija mía, vamos a entrar en esta zapatería que me parece mejor surtida que aquella que hemos visto allá. |
2 | Siéntese usted en esta silla. |
3 | Creo que este vendedor es muy amable. |
4 | Esta chica desea unos zapatos como ésos que están allí, en ese escaparate. |
5 | Muy bien, pruebe usted este par. |
6 | Pero, hija, ¡si esos (ou estos) zapatos son para un recién nacido! |
7 | No tanto, mamá, pero me aprietan un
poco aquí en este pie; a ver aquéllos (ou ésos) grises que parecen de piel más suave. |
8 | Son del mismo número que esos que acaba de probar. |
9 | Sí, ya lo veo, pero esta suela me
parece más fina que la de ésos (ou aquéllos) y además me gustan los tacones altos como éstos. |
(22) | |
1 | Estas lecciones no son difíciles. |
2 | Esas voces son desagradables. |
3 | Estos pares de zapatos me parecen mejores; aquellos no me sientan bien. |
4 | Aquellas luces me molestan. |
5 | Aquellos vendedores son muy amables. |
6 | Estos tacones son más altos que aquéllos. |
7 |
Estos zapatos son más grises. |
8 | Estos botones son azules. |
9 | Ustedes son muy exigentes. |
10 | Estos dolores son atroces. |
NOTES. |
(1) Unas botinas : des bottines.
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(2) A ver, formule elliptique très courante de
la langue parlée qui correspond à notre : voyons. L'expression complète serait : vamos a ver, nous allons voir (cf. note S, leçon 2). |
(3) La de siempre, encore une
formule elliptique. |
(4) Botas y botinas (forme diminutive)
désignent des souliers à tige; les souliers bas sont los zapatos. Les bottes (à longue tige) s'appellent botas de montar. Il faut remarquer que notre verbe monter ne peut se traduire par montar, que s'il est question d'aller ou de se tenir sur une monture; on dira : montar a caballo, montar en bicicleta, mais par contre subir a un coche, subir una escalera. L'expression que nous trouvons à la suite dans le texte : todos los dedos montados encima del gordo, fait image et nous montre tous les doigts chevauchant le gros orteil. |
(5) Estas si que me vendrán, cf. note 9, leçon
1. Celles-ci sûrement m'iront bien; littéralement : me viendront bien. L'emploi de venir au lieu de ir implique une nuance qui pourrait se rendre par : celles-ci seront les bienvenues ; elles viennent bien à propos. |
(6) Si son para niño recién nacido, je te dis
qu'elles sont pour un enfant nouveau-né. Ce renforcement de l'expression établi par la conjonction si employée seule est différent du précédent sí que (littéralement : oui que). Il correspond à un verbe sous-entendu et suppose généralement un certain ton de réplique ou de protestation : puisque je te dis que..., je t'assure que..., je te ferai observer que..., ne vois-tu pas que? etc. Il attire l'attention de l'interlocuteur sur une idée complète; tandis que sí que renforce seulement un terme et peut se traduire par un adverbe d'affirmation : vraiment, sûrement, sans doute. |
(7) Holgado, à son aise, au
large. |