Espagnol

Le "sereno" est un être qui vit et qui boit dans les ténèbres, et c'est dans les ténèbres (dans elles) qu'il veille et qu'il somnole en même temps,
jusqu'à ce que quelque habitant réclame ses services ou que quelque bruit étrange alerte son attention.

Antaño (8) los serenos, como los relojes de cuco, cantaban las horas y añadían el estado del tiempo,
con la melodía que les inspiraba su musa.

¿Qué hace cuando le llama algún inquilino retrasado?

— 1. Me paso el día durmiendo, pero de noche tengo que trabajar.
— 2. Llevo en un manojo (trousseau) las llaves de todas las puertas de las cuatro calles que tengo a mi cargo (charge).
— 3. A las once, me aseguro de que todas las puertas están bien cerradas.
— 4. Luego me paseo por un lado y por otro; canto la hora y fumo pitillos; algunas veces interrumpo mi paseo para charlar (bavarder) con un transeúnte (passant) que no tiene sueño.
— 5. Presto toda clase de servicios : voy a buscar al médico para un enfermo, o al señor cura para un agonizante; remito un telegrama urgente; ayudo a un borracho (ivrogne) que no halla su camino.
— 6. Cuando oigo tres palmadas (claques), acudo (j'accours) en seguida y abro la puerta de su casa al vecino retrasado,
— 7. Recibo alguna que otra propina, y si tengo sed, entro a echar un trago en algún cafetín.

Voici l'infinitif des verbes qu'il faut mettre à la 3e personne :
pasar, tener, llevar, asegurar, pasear, cantar, fumar, interrumpir,
prestar, ir, remitir, ayudar, oír, acudir, abrir, recibir, entrar

Sont irréguliers :
ir : voy, vas, va, vamos, vais, van.
oír : oigo, oyes, oye, oímos, oís, oyen.

En Málaga los serenos
dicen que no beben vino,
y con el vino que beben
puede moler un molino.

A RETENIR.
— Dar voces = crier.
— Dar la voz de alarma = donner le cri d'alarme, donner l'alarme.
— Echar un sueño = faire un somme.
— Madrugar = se lever de bonne heure.

Luego te paseas...; cantas la hora y fumas pitillos...; interrumpes tu paseo...

(2) Algún vecino, quelque habitant. Le mot vecino a très souvent ce sens : los vecinos de la calle..., del barrio, del pueblo, les habitants de la rue..., du quartier..., de la ville.
S'il s'agit d'un immeuble, on dira aussi : los vecinos de la casa, concurremment avec : los inquilinos de la casa, qui désigne plus spécialement les locataires. On n'emploiera guère le mot habitantes que s'il s'agit d'un pays ou d'une grande agglomération.

El vecindario (mot dérivé de vecino) désigne l'ensemble des habitants d'un quartier ou d'une ville ;
la populación, celui de tout un pays ou d'une grande agglomération (ne pas confondre avec : una población, une ville).
Le mot vecino est surtout employé comme nom et s'applique à des personnes qui vivent ensemble ou à proximité les unes des autres. S'il s'agit d'objets, il vaut mieux remplacer vecino par un adjectif marquant la proximité : cercano, próximo, inmediato :
un pueblo cercano, une ville voisine ; la casa immediata, la maison voisine, etc.

(3) Dar la voz de alarma, littéralement : donner le cri d'alarme, donner l'alarme.
C'est surtout au pluriel que le mot voz (voix) prend le sens de cri :
dar voces, pousser des cris; oíanse unas voces lastimeras, on entendait des cris plaintifs.

(4) U otros accidentes, ou autres accidents.
Au lieu de o (ou) on emploie u devant un mot commençant par un o :
siete u ocho, sept ou huit ;
niño u hombre, enfant ou homme, etc., etc.

(5) Echar un sueñecillo, faire un petit somme.
Sueñecillo est un diminutif de sueño, somme, sommeil. Le verbe echar, dont le sens primitif est jeter, se retrouve dans beaucoup d'expressions, avec un sens tout différent :
echar un trago, boire un coup;
echar la siesta, faire la sieste;
echar una multa, imposer une amende;
echar el cerrojo, tirer le verrou, etc.

(8) Antaño, mot analogue au français antan et d'ailleurs peu employé.
Il a comme pendant : hogaño, de nos jours, à présent