QUARANTE ET UNIÈME LEÇON
Critique d'un roman dans la page culturelle (en troisième page)
1 La nouvelle de la sortie imminente d'un roman d'Alberto Teco, publié (édité) chez (par)
Roditori, a mis en effervescence tout le milieu littéraire italien.
2 [Il était resté] si longtemps (après tant de temps) sans donner signe de vie, [que] tout
le monde le croyait (tous les faisaient) disparu définitivement de la scène littéraire.
3 Pas du tout (et au contraire non) : il était en train de mener (faire) la belle vie sous
les tropiques, à prendre (faire) [des] bains dans les mers du Sud, et tout cela, disent
les mauvaises langues, (pour la faire) [au nez et] à la barbe du fisc, avec lequel il
avait de gros problèmes...
4 Tout le monde s'attendait [à ce] que son retour dans les librairies se fasse par (fût)
un roman autobiographique, où il aurait raconté en détail (par fil et par signe) toutes
ces années passées à l'étranger.
5 Même sur ce point, Teco a décidé de surprendre son public : de ces expériences
exotiques, il ne fait aucune mention dans son roman,
6 qui se déroule au contraire dans une banlieue ouvrière à l'aspect méditerranéen et bien
de chez nous.
7 Teco a peut-être pensé que le [genre] autobiographique [et] aventureux était au-dessus
de ses forces (n'était pas du pain pour ses dents), étant donné (vu) que (tous) ses
lecteurs le connaissaient surtout pour ses thèmes de philosophie existentielle
(psychologico-existentiels).
8 (Pour) De plus, l’écrivain a fait en sorte que ce roman soit (fût) publié au moment de
(simultanément à) la sortie sur les écrans du film de son œuvre précédente, “l’énigme du
narcisse".
9 Quelle est la trame du dernier travail (fatigue) de ce brillant romancier? L'histoire
d'une sorte de "sceptique bleu”,
10 une version ouvrière du type du beau ténébreux romantique, qui vit au milieu de la
misère et du désespoir [d'] autrui, mais qui continue à ne penser qu’à lui (penser
seulement à lui),
11 jusqu'à ce qu'il soit confronté (mis en face) malgré lui (son malgré) à la réalité, et
c'est alors qu’il prend conscience et devient plus sensible à l'égard du monde qui
l'entoure.
12 Le style très personnel (impossible à confondre) de Teco, une écriture nerveuse et
fluide, des portraits psychologiques rapides et intuitifs (devinés),
13 une lucidité peu commune et un sens de l'affabulation digne des romanciers du XIXème
siècle (du huit-cents), assurent à ce roman une fraîcheur et une originalité
exceptionnelles,
14 et le mettent sans aucun doute (sans autre) en compétition pour être un des
best-sellers de l’été.
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Continuez de réviser régulièrement les verbes réguliers et irréguliers ; la maîtrise des
formes verbales est à la base de la pratique de la langue!