Un article rédigé (exemple d’article proposé)
Le credo des jeunes : être acteur de sa vie

Le marché de l’emploi désigne aussi bien la situation de l’emploi dans une économie, qu’un secteur d’activité mettant en relation ceux qui offrent leur temps de travail (les salariés) et ceux qui proposent ce service (les entreprises) pour déboucher sur une production d’un service ou la manufacture d’un produit.

Bien que de nombreux efforts soient déployés pour rétablir les conditions de travail enviables qui ont prévalu durant les dernières décennies d’après-guerre appelées années de la reconstruction, force est de constater que le chômage s’est développé lors des dernières années en touchant de plus en plus de catégories sociales, quel que soit l’âge, et le niveau d’études, et ce sans distinction de région ou de secteur d’activités.

Les plus jeunes sont d’autant plus affectés par cette désorganisation et par le rétrécissement des possibilités d’embauche, puisqu’ils sont les derniers arrivés sur le marché de l’emploi. En effet, le monde du travail leur est, plus qu’aux autres, fermé en raison des nouveaux modes de production et du développement de la mondialisation.

Or, les jeunes générations prêtes à travailler ont à cœur de trouver une place dans la société, grâce à un emploi décent, et à des conditions de travail qui satisfont pleinement leur existence. Le travail est synonyme de gains, lesquels sont facteurs de reconnaissance sociale et d’indépendance.

Mais à la limite, ils se moquent pas mal des contrats que leur proposent les politiques qui s’évertuent à trouver des appellations aussi démagogiques les unes que les autres, à partir du moment où ils sont sûrs après de longues années d’études et de formation d’entrer enfin dans la vie active. Le chômage reste leur bête noire, car être chômeur est ressenti comme une forme d’exclusion sociale, comme si la vie active leur était complètement fermée, comme si on les maintenait dans un état de soumission ou d’aliénation mentale ne leur permettant pas de devenir adulte avec toutes les assurances possibles.

De même, la peur de rester sans travail ou de perdre son travail sème le désarroi et l'incertitude dans un monde qui n’offre plus les mêmes espoirs de stabilité et d’assurance d’une vie pleinement gérée, et où la donne économique internationale est en pleine mutation.

Il est vrai qu’ils sont de plus en plus nombreux à être confrontés à un sous-emploi maintenu par ces contrats à durée déterminée ou contrats précaires, à temps partiel. Dans ces conditions, ils sont poussés parfois à devoir accepter des postes par intérim ou des emplois aidés comme les contrats emplois solidarité… C’est ce qui laisse d’ailleurs penser que la limite entre le chômage et le sous-emploi n’est plus tellement visible !

En vérité, on peut en effet s’imaginer que toutes ces mesures ne font qu’intensifier la précarité sociale ou n’ont comme résultat que de maintenir une main-d'œuvre facile et bon marché, qui ne pose pas de problème lors des licenciements, si nécessaire !
Par conséquent, c’est ce qui explique que le défi des nouvelles générations s’inscrit, désormais, dans une conquête fondamentale du marché du travail. Elle passe par une véritable démarche de combattant allant gravir, avec force et persuasion, les cimes escarpées et périlleuses défendues par les entreprises face auxquelles les jeunes restent méfiants et pleins de préjugés.

Il n’y a guère que les plus dégourdis ou peut-être les plus chanceux qui ont compris que le monde du travail bougeait à une vitesse grand V, et que s’ils voulaient décrocher une place bien rémunérée, ils devaient s’attacher à créer leur propre emploi, à susciter une demande ou alors à s’investir dans des milieux créateurs d’emplois comme, pourquoi pas, les associations à but non lucratif.
Dans tous les cas, il semblerait que l’innovation paye, que la flexibilité ou la mobilité soient des facteurs de réussite et d’intégration sociale ! Que faut-il en penser ? Telle est la question. Seul l’avenir pourra nous le dire !

Néanmoins, il est certain que nous ne sommes plus dans une optique sécuritaire, et que le mythe selon lequel on entrait dans une entreprise à 20 ans pour en ressortir à la retraite quelques vingt-cinq ou trente plus tard est totalement dépassé, si non suranné. Il faut maintenant se dire que l’on peut être amené à changer plusieurs fois de poste, voire de métiers, dans sa vie professionnelle.