DELF B2 -
Transcription des documents audio DOCUMENT RÉSERVÉ AUX CORRECTEURS |
TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO S’assurer avant de commencer l’épreuve que tous les candidats sont prêts. L’enregistrement sur cassette comporte l’ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre les écoutes. Le surveillant ne doit donc pas intervenir sur le magnétophone avant la fin de l’épreuve. [Mise en route du magnétophone] |
DELF DALF, niveau B2 du Cadre Européen de Référence
pour les Langues, épreuve orale collective. Exercice 1 Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 40 environ. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement vous aurez 3 minutes pour répondre aux questions. Répondez en cochant (X) la bonne réponse. Lisez maintenant les questions. |
Une pincée de sable dans les déchets (1 min
40 s) C'est reparti ! Vendredi, samedi et dimanche prochain, les surfeurs lancent pour la neuvième année « Initiative Océane ». Une opération destinée à collecter les déchets accumulés sur les plages. L'an passé, 5 500 personnes avaient passé au crible une centaine de sites dans 11 pays d’Europe, d'Afrique et dans les Dom Tom. Elles ont ramassé 430 mètres cubes de déchets, de quoi remplir 200 bennes à ordures. L'opération ne se borne pas au nettoyage. Elle est aussi l'occasion de sensibiliser les bénévoles et les curieux à la protection des océans ou encore au tri sélectif des ordures ménagères. Ramasser les déchets n'est pas une tâche si facile. Il faut veiller à ce que les plus jeunes ne touchent pas aux déchets dangereux. Il faut laisser sur place les bois morts échoués sur les dunes : ils contribuent à fixer le sable et à lutter contre l'érosion éolienne. Il faut éviter évidemment de piétiner les zones sensibles. Une étude d'Ifremer a montré que les déchets s'accumulaient essentiellement à l'embouchure des fleuves, à proximité des grandes agglomérations ou le long des routes des navires de commerce et de pêche. Avant de s'échouer sur les plages, les déchets flottent au gré des vagues : on estime à 5 millions et demi le nombre de déchets flottant dans le golfe du Lion. Certains finissent par boire la tasse : 150 millions de déchets sur les fonds de la mer du Nord ou encore 300 millions en Méditerranée. Les emballages plastiques constituent l'échantillon le plus représentatif : 60 à 95 % des déchets selon les sites. Nous sommes donc tous coupables disent les surfeurs. Rendez-vous le week-end prochain pour ramasser et pour faire passer ce message : ne jetez rien à la mer, elle vous le rendra ! La liste des sites de nettoyage est disponible sur francedirecteinfo.com Nathalie Fontrel Planète Mer France- Infos, le 14 Mars 2004 |
Exercice 2 Vous allez entendre 2 fois un enregistrement sonore de 3 minutes environ. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Ne cherchez pas à prendre de notes. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions. Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses. |
[Marion Urban :]- Il y a entre 6000 et 7000 langues
parlées dans le monde, moitié moins que celles que
les linguistes ont recensées dans les siècles passés. Internet, nécessité de l’écrit oblige, n’en a absorbé que pour l’instant que 1400. À l’Organisation des Nations Unies, une institution qui regroupe 189 états, on n’en a retenu que six. Six, ce n’est pas beaucoup quand on veut se parler, quand on veut diffuser de l’information sur des sujets aussi importants que la guerre, l’école, le sida, les droits de l’homme, enfin toutes ces choses qui font l’actualité et le quotidien de 6 milliards de personnes, dont nous sommes. Mais le paysage linguistique de l’ONU et de ses agences n’apparaît pas si formel, si compact, si homogène quand on s’en approche, et c’est ce qu’a fait Francophonie en se rendant à l’un des sièges de l’organisation à Genève, en Suisse. L’ONU s’est donc choisi 6 langues officielles : le français, l’anglais, l’espagnol, le russe, le chinois et l’arabe - un choix dicté par ses membres fondateurs et l’évolution des adhésions. L’ONU doit donc fournir des services d’interprétation et de traduction dans ces six langues. Par ailleurs le français et l’anglais ont un double statut, puisque ces deux langues sont aussi des langues de travail et donc privilégiées dans l’administration. Ce n’est pas simple, et c’est encore moins simple quand il s’agit d’autres agences des Nations Unies, comme l’explique Louis-Dominique Ouedraogo, Inspecteur des Nations Unies, auteur d’un rapport d’enquête sur le multilinguisme : - Ça varie d’une organisation à l’autre, et à l’intérieur de la même organisation, ça peut varier également. L’Assemblée générale et le Conseil de sécurité ont ces six langues à la fois comme langues officielles et langues de travail, mais si on prend un autre organe principal, qui est le Conseil économique et social, les langues officielles sont les mêmes six langues, mais les langues de travail sont anglais, français et espagnol. Si on prend une organisation comme l’Union postale universelle, qui est la seule organisation de la famille des Nations Unies où le français est la seule langue officielle, et cela depuis la création de l’Union postale en 1876. - Pourquoi on n’a pas appliqué d’emblée ces six langues officielles et on ne les pas institutionnalisées comme étant des langues de travail ? - Ben, je crois qu’il y a deux choses qui ont joué, d’abord, historiquement, il faut bien se rendre compte que au moment où l’ONU a été créée par la charte de San Francisco, la technologie de l’époque en matière d’interprétation n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. On en était encore à l’interprétation consécutive au lieu de l’interprétation simultanée. - Consécutive, cela voulait dire qu’en fait la personne parlait dans sa langue maternelle, et puis était traduite après… - …et l’interprète interprétait au fur et à mesure, alors quand vous le faites déjà entre deux langues, ça prend le temps qu’il faut, s’il faut le faire en six langues, vous imaginez un peu ce que ça représente comme difficulté. Je crois qu’il y a eu d’abord cette première problématique. La deuxième problématique est évidente, c’est que ça a un coût : plus de langues il y a, plus de ressources il faut pour assurer et l’interprétation et la traduction. RFI Magazine, 2002, Semaine 35 |
Lisez à présent les questions. Vous avez une minute. Écoutez le document une première fois. Commencez maintenant à répondre aux questions. Vous avez 3 minutes. Écoutez le document une seconde fois. Complétez maintenant vos réponses. Vous avez cinq minutes. L’épreuve est terminée. Veuillez poser vos stylos. |